01 Déc Vernissage de l’exposition Valentin Van der Meulen & Nelson Pernisco
Vernissage le mercredi 13 décembre 2023 à partir de 17 h 30
en présence des artistes
à l’Ancien Musée de Peinture
9 Place de Verdun
38000 Grenoble
Exposition du 14 au 23 décembre
du mercredi au samedi de 14 h à 19 h
Entrée libre
L’exposition fait suite aux séjours de Valentin Van der Meulen et Nelson Pernisco
à la Résidence Saint-Ange à Seyssins en 2023.
« C’est dans sa capacité à conjuguer le projet graphique à l’image choisie que Valentin van der Meulen révèle sa maîtrise du dessin : la même force qui se dégage du dessin se trouve dans le geste et le regard. Souvent les dessins de sculpteurs témoignent de leurs manières de traiter la pierre, le bois, l’on pense ici à Baselitz ou Dodeigne. Un même poids de la main s’imprime dans la matière. Valentin van der Meulen n’est pas sculpteur, pourtant son dessin parvient à conférer à l’image une présence tangible dans l’espace ».
Paul Hervé Parsy, Ancien directeur Château D’Oiron et des Collections du Centre Georges Pompidou.
Valentin van der Meulen est représenté depuis plusieurs années par des galeriesà Paris, Salzbourg, Hambourg et Zurich. On retrouve son travail dans des expositions institutionnelles telle que « Bribes » à la Maison des Arts de Malakoff, « Untitled » au Chateau de Bussy Rabutin en collaboration avec le centre des Monuments Nationaux, ou encore « Free » au Drawing Lab à Paris. Présent dans plusieurs collections privées en France et à l’étranger, son travail interroge les limites de l’image et du dessin à travers les notions d’altération, d’espace, de temps, d’histoire, ou de construction de l’identité.
Valentin Van der Meulen
Nelson Pernisco s’inspire de lieux caverneux qu’il a visité au cours de voyages récents – dont la grotte des Demoiselles, en France – et que l’artiste réélabore dans sa quête pour réinventer le monde. Créer de nouveaux mondes qui nous permettent de mieux comprendre le nôtre : tel est au fond le principe de toute entreprise artistique. Ces mondes peuvent souvent trouver des formes inattendues et surprenantes, parfois perturbantes. Animées par le démon de l’analogie, et résultant d’un dialogue entre l’artiste et lui-même – ses expériences, ses intuitions, ses monts intérieurs – guident les formes de cette installation à mi-chemin entre les règnes minéral et végétal. (…) Ce doute s’accompagne d’une sensation d’inquiétante étrangeté, comme si la matière inerte, du soufre, du bois, du plomb, entre autres éléments et composites – que l’artiste explore, maîtrise et mélange tel un nouvel alchimiste, se trouvait dans un état de mouvement et de transformation ininterrompus.
Premier témoin de cette métamorphose permanente, Nelson Pernisco appelle le spectateur à partager son même chemin vers un ailleurs imaginaire et symbolique, et à témoigner avec lui des phénomènes de sédimentation, d’érosion, de concrétion et de cristallisation d’une installation qui se fait environnement, conçue avant toute autre chose comme un étrange organisme immersif, à la fois minéral et vivant.